IVe Congr�s de la Soci�t� des �tudes romantiques et dix-neuvi�mistesLes religions du XIXe si�cleDu G�nie du christianisme aux �vangiles de ZolaJeudi 26, Vendredi 27, Samedi 28 novembre 2009Fondation Singer-Polignac, Jeudi 26 novembre INHA, Vendredi 27 et Samedi 28 novembre Universit�s associ�es (� confirmer) : Paris 4, Paris 7, Paris 8, Paris 10, Montpellier, Bordeaux, Strasbourg, Johns Hopkins University Comit� de pilotage : Bertrand Marchal, Philippe Boutry, Jean-Louis Caban�s, Jos�-Luis Diaz, Sophie Guerm�s, Jean-Nicolas Illouz, Jean Lacoste, Jacques Neefs, Alain Vaillant, Pierre Wat. � Religions et Religion �, la logique hugolienne du singulier dans le pluriel dit l��cart interrogatif entre les Religions comme singularit�s concurrentes et ce qui serait un trait fondamental et universel de l�humanit�. Cette logique dit �galement l�ampleur de la question comme paradigme du XIXe si�cle, et les red�finitions que cela implique. La question des � Religions du XIXe si�cle � appara�t ainsi comme �tant � la fois d�une pertinence �vidente et d�une difficult� redoutable. Les lieux et les formes de cette question sont multiples. Qu�il y a-t-il de commun entre le d�veloppement de pratiques religieuses renouvel�es (culte marial, miracles, p�lerinages, importance des � missions �, constructions d��glises), les dimensions politiques (conservatrices ou progressistes) des r�f�rences religieuses, les versions nouvelles de la Bible et les interpr�tations historicistes du Christianisme, et les diverses formes d�histoires des religions ou l�attrait pour les religions anciennes ou exotiques ? Quels rapports peut-on voir entre l�int�r�t pour les mythographies et les folklores, la construction de � religions la�ques �, sociales et politiques, les versions de la � libre-pens�e �, de la � la�cit� �, de l�ath�isme, de la haine du religieux, et la r�f�rence constante et diffuse aux paradigmes religieux dans les �uvres litt�raires et les �uvres d�art ? Que signifient l�absorption et la � conversion � du � religieux � dans l�esth�tique (imageries, � illuminations �, � �piphanies �), que disent les modes multiples de la r�utilisation de th�mes et de fables des religions dans la litt�rature et les arts, qu�est-ce qui, du � religieux � ou de l��cart par rapport au religieux, s�investit en formes � po�tiques � nouvelles ? Le champ est divers et complexe et l�on ne peut gu�re envisager une synth�se compl�te de ces questions. Mais l�on �vitera �galement les monographies par auteur ou par objet, et l�on privil�giera les approches transversales. Ce qui semble commun est un rapport nouveau entre le politique et le sacral, une symbolique nouvelle des fins et des transcendances, et une configuration in�dite de la pens�e du temps et de l�histoire. Il importe donc de d�limiter quelques grands champs qui pourront d�finir la place nouvelle, complexe, jamais arr�t�e, que le si�cle donne, en actes, en pens�e, et en �uvres, au symbolique � et � la d�-symbolisation � ainsi qu�au mythologique. Le tableau indicatif qui suit ne constitue nullement le programme du congr�s; il vise simplement � identifier et � d�ployer les diff�rents champs de la r�flexion, �tant entendu que les contributeurs sont invit�s dans toute la mesure du possible � privil�gier les croisements et les approches transversales. Trois enqu�tes pr�alables 1. L�usage du mot � religion � au XIXe si�cle 2. Red�finition de la religion au XIXe si�cle
3. L�exp�rience du religieux
Quatre grands champs th�matiques I. Politique et religion
II. Science et religion
III. Philosophie et religion
IV. Esth�tique et religion
Quelques questions transversales (liste non limitative)
Les expos�s ne devront pas exc�der 30 minutes, pour laisser place aux d�bats et discussions. Les propositions d'expos�s, accompagn�es d'un texte de pr�sentation de trois ou quatre lignes qui en pr�cisera le propos, doivent �tre adress�es � Jean-Louis Caban�s ([email protected]), Bertrand Marchal (b[email protected]) et Jacques Neefs ([email protected]) avant le 15 janvier 2009. Le Comit� d'organisation retiendra les propositions en fonction de leur inscription possible dans la composition d'un programme d'ensemble. |