� Doctoriales � de la SERD � compte rendu de la r�union du 21 mars 2009Les prochaines r�unions des doctorants sont fix�es au 18 avril et au 16 mai 2009. Le 18 avril, Florence Botello et B�n�dicte Elie parleront de la pens�e et de l��criture de l�histoire. Pour le 16 mai, sont pr�vues des interventions de Caroline Raulet-Marcel et Landry Liebart (� confirmer). Questions d�organisation mat�rielle Le forum de la SERD a �t� r�activ� et il d�sormais consacr� assez largement � nos d�bats. Il nous revient donc de commencer rapidement � le faire vivre en fournissant des informations dix-neuvi�mistes et en soumettant � la discussion des textes de travail. Pour autant, il est souhaitable que les doctorants ne soient pas les seuls � utiliser le forum. Celui-ci doit au contraire constituer un lieu de contact et de discussion avec les chercheurs confirm�s de la SERD, qui sont donc invit�s � s�y inscrire massivement ! Le forum est accessible directement � l�adresse suivante : http ://forum.etudes-romantiques.org/index.php Un onglet � Doctoriales � a par ailleurs �t� ajout� sur le site de la Soci�t� des �tudes romantiques ; il comporte quatre rubriques en cours d��laboration : pr�sentation du projet, annuaire des participants, comptes rendus des d�bats et un lien vers le forum. L�adresse de la page des � Doctoriales � est la suivante : https://www.etudes-romantiques.org/doctoriales.htm Recommandation pour le forum : il est pr�f�rable de s�inscrire sous son nom complet, et non pas sous son seul pr�nom, ni sous des identit�s d�emprunt ! En effet, le responsable technique du site, Jean-Pierre Le Fustec, pr�f�re que, dans un premier temps, l�inscription sur le forum reste libre. Dans un second temps, et en cas d�abus ou d�intrusion ind�sirable, l�inscription sera conditionn�e � une autorisation de l�administrateur. Il serait souhaitable que les membres inscrits sur le forum soient avis�s dans leur bo�te mail de tout nouveau message post� sur le forum. Ce point sera abord� avec le responsable technique. En ce qui concerne l�utilisation du forum, ceux qui le souhaitent pourront y poster les textes destin�s � �tre discut�s lors des s�ances. Il n�y aura toutefois aucune obligation : pour les auteurs qui redouteraient le pillage, le texte sera envoy� par mail avec l�invitation pour chaque s�ance, c�est-�-dire au plus tard une semaine avant la r�union. Apr�s discussion, les participants ne souhaitent pas, finalement, imposer un format rigide pour les textes soumis � discussion. Ceux qui acceptent de se limiter au nombre initialement recommand� de deux � trois pages pourront �videmment le faire, mais certains ont fait valoir que le fait de proposer au contraire un travail plus d�velopp� � sans pour autant lui donner la forme achev�e d�un article pr�t � la publication, car ce n�est pas notre objectif � permettrait d�alimenter davantage la discussion. Intervention de Lucie Lagard�re (texte joint dans le mail d�invitation � la s�ance) Lucie Lagard�re apporte quelques pr�cisions � son texte. Pour Vico, toutes les dimensions de la soci�t� humaine sont fond�es sur la po�sie, dans laquelle s�originent les institutions humaines. Philosophie, prose, intellect ne viennent que plus tard. L�imagination pr�c�de la raison, et l�invention po�tique la philosophie. L�humanit� est d�abord proche de l�animalit�. Les premiers hommes ayant construit des mythes, le cours de l�humanit� est fond� sur la fable po�tique. D�s lors, Hom�re devient aussi le nom du g�nie humain fondateur. La pens�e de Vico repose sur la conception d�une histoire cyclique, fond�e sur une alternance entre corso et ricorso (Vico emploie toujours le mot au singulier). Le mod�le n�est donc pas celui d�un cercle ferm�, mais d�une spirale. Michelet, apr�s avoir tent� d�int�grer cette id�e � sa propre pens�e, finit par la rejeter. Certes, le d�veloppement de la civilisation n�emp�che pas les temps barbares de revenir, mais, m�me lorsque cela se produit, il y a tout de m�me avanc�e historique. La vision de l�histoire de Vico est donc fondamentalement et profond�ment religieuse : le d�roulement de l�histoire r�pond � un plan de la Providence. La pens�e vichienne est une pens�e du devenir et de l�advenir : il existe une tension vers un futur que le pr�sent peut construire. On retrouve chez Chateaubriand l�id�e de cycle permettant un devenir. Chateaubriand se pense et se met en sc�ne comme nouveau g�nie fondateur, nouvel �crivain du mythe. L�axe g�ographique sur lequel se fonde cette ambition est lui aussi nouveau. Pour lui, en effet, l�Antiquit� passe au second plan par rapport � la Terre sainte, selon la logique de l�itin�raire le conduisant de Paris � J�rusalem, en passant par Ath�nes. Les fables antiques sont souvent trompeuses ; il s�agit de fictions mensong�res (fabula vs. Histoire). Mais, repens�e, la fable retrouve vie et peut servir � la refondation de la nation fran�aise. D�o� une po�tique de la ruine, signe de d�cadence, mais l�esprit de celui qui l�observe s�est trouv� revivifi� par le passage � J�rusalem. Significativement, l�Itin�raire se termine par l��vocation de la mort de saint Louis, consid�r� par Chateaubriand comme le fondateur de la nation fran�aise, l�auteur pouvant quant � lui se penser en nouveau saint Louis. � cet �gard, il est r�v�lateur que Chateaubriand, qui passe ensuite par l�Espagne pour revenir en France, n�en dise pas un mot. S�bastien Baudoin. J�approuve l�id�e selon laquelle il existe une dynamique entre la d�cadence et la refondation chez Chateaubriand. La refondation passe aussi, en partie, par la nature. En t�moigne la description de la villa Hadriana, qui est celle d�une nature christianis�e, avec un arbre faisant tomber les ruines. Chateaubriand peint un nouveau jardin d��den dans lequel les ruines pa�ennes sont refond�es par le christianisme. Lucie Lagard�re. En effet, on note l�importance, dans le paysage romantique, et singuli�rement chez Chateaubriand, des ruines � mais des ruines christianis�es. S�bastien Baudoin. On retrouve d�ailleurs l�id�e dans le G�nie du christianisme. Ce processus de refondation doit aussi �tre envisag� � travers le prisme du moi : la dialectique entre ruine et d�bris correspond � un m�canisme de recomposition du moi. Fabienne d�Amico. Avant de parler de saint Louis, Chateaubriand �voque Pomp�e sur les ruines d�Ath�nes. Lucie Lagard�re. Chateaubriand aime beaucoup ce genre de poses. Cela dit, pour ce qui est d�Ath�nes, il marque plus g�n�ralement la d�ception que lui inspire la Gr�ce. Il existe un d�calage trop grand par rapport � ce qu�il aurait souhait� voir. Florence Botello. Il en va aussi d�une posture choisie par l��crivain. Je pense au moment o� il se d�crit en train de voir le site suppos� de l�ancienne Troie. Or, son domestique a racont� plus tard qu�il ne s��tait m�me pas donn� la peine de monter sur le pont � ce moment-l� ! Lucie Lagard�re. Mais ce ne sont jamais des postures vides ; elles sont toujours charg�es de sens. Marion Moreau. Chateaubriand a-t-il lu Vico ? Fait-il directement r�f�rence � cet auteur ? Lucie Lagard�re. Non, pas m�me dans l�Essai sur les r�volutions, ouvrage plus particuli�rement d�di� � l��laboration d�une pens�e sur l�histoire. S�bastien Baudoin. Pour Chateaubriand, il faut une vision pour refonder. En l�occurrence, Chateaubriand entreprend de vider le monde antique de sa substance. En ce qui concerne l�Espagne, il a rapport� beaucoup d�impressions de son passage, mais il a sans doute pr�f�r� r�server la mati�re pour Les Aventures du dernier Abenc�rage. Lucie Lagard�re. Oui, mais, profond�ment, tout se joue au Saint-S�pulcre ; J�rusalem est l�apog�e du voyage. Florence Botello. Pourquoi le parall�le entre Vico et l�Itin�raire, alors que ce dernier n�est pas un ouvrage historique ? Lucie Lagard�re. D�un point de vue litt�raire, l�Itin�raire est plus abouti que l�Essai sur les r�volutions. Chateaubriand y est moins historien que po�te, alors que c�est l�inverse dans l�Essai. De toute fa�on, les deux textes sont tr�s li�s et la pens�e de l�histoire qui y est d�velopp�e est � peu pr�s identique. Fabienne d�Amico. Tu as �voqu� une opposition entre imagination et raison, d�une part, et entre fantaisie et entendement, de l�autre. Ces distinctions sont-elles pens�es par Vico ? Lucie Lagard�re. Elles ne se trouvent pas chez Vico. Le mot � fantasia �, qu�il utilise, correspond � peu pr�s en fran�ais au mot � imagination �. Il emploie par ailleurs l�expression � menti ingenioso �. J�emprunte en fait les oppositions que tu as relev�es � Coleridge. B�n�dicte Elie. Et l�opposition imagination/m�moire ? Lucie Lagard�re. Les deux, pour Vico, sont strictement synonymes. Bernard Le Drezen. Si la vision de l�histoire de Vico repose sur l�accomplissement d�un dessein providentiel, quelle place m�nage-t-il � la libert� et � l�agir humains ? Lucie Lagard�re. La question est d�licate. Vico explique qu�on ne peut pas conna�tre l��tre. Seul Dieu conna�t la fin. Dans le sch�ma de la Providence, toutefois, est m�nag�e une place � la cr�ature : celui du monde social. Dieu a cr�� le monde physique, le monde social est laiss� au d�veloppement de l�homme. � cet �gard, la cr�ation po�tique g�n�re d�j� du lien entre les hommes. Bernard Le Drezen. Vico place la fabula � l�origine de l�humanit�. Pour autant, d�veloppe-t-il une pens�e esth�tique ? Est-ce qu�il th�orise la nature et la fonction de l�art, en particulier s�agissant de l�art de son temps ? Lucie Lagard�re. � ma connaissance, non. Marion Moreau. sur la question des trois �ges, ce n�est pas pour rien que Michelet traduit Vico en m�me temps que Quinet traduit Herder. B�n�dicte Elie. M�me si Quinet traduit en r�alit� Herder � partir de l�anglais ! Marion Moreau. En effet, il utilise la traduction de Thomas Churchill. Bernard Le Drezen. Le sch�ma tripartite est classique. On le retrouve �videmment chez Cousin, mais, l�ann�e m�me o� Michelet fait para�tre sa traduction de Vico, il structure la vision de l�histoire et de l�art expos�e par Hugo dans la pr�face de Cromwell. Intervention de Marion Moreau (texte joint dans le mail d�invitation � la s�ance) Marion Moreau pr�cise que ce qui l�a int�ress�e, c�est de comprendre la lecture qu�a faite Michelet de Vico, de voir quels �l�ments de la doctrine de celui-ci il a rejet�s et quelle a �t� l�influence exerc�e par Vico sur la fa�on dont Michelet �crit l�histoire. Deux �l�ments cardinaux pour Michelet sont le progr�s du droit et le combat de la philosophie contre la superstition. D�s lors, on con�oit sans peine qu�il minore la place qu�accorde Vico � la Providence. En ce qui concerne la th�orie cyclique, Michelet essaye dans un premier temps de s�en accommoder, avant de l�abandonner totalement vers 1830. Selon Michelet, l�historien a une mission ; il �crit pour le peuple. Or, le peuple est lui-m�me action. Cela a pour cons�quence une disparition des figures h�ro�ques, le peuple devenant lui-m�me h�ros de l�histoire. Michelet n�en �crit pas moins pour le peuple ses L�gendes d�mocratiques du Nord, con�ues parall�lement � l�Histoire de la R�volution fran�aise. Il enracine toutefois les personnages h�ro�ques dans le peuple. Michelet combine l�id�e d�un sens de l�histoire avec une vision synth�tique du savoir. Il �crit l�histoire des simples et des silences de l�Histoire. Il met en sc�ne avant tout des h�ros collectifs, les h�ros individuels �tant repr�sent�s comme l�incarnation du peuple. Michelet s�inscrit dans un d�bat sur la conception de l�histoire : de l�histoire con�ue comme creuset d�exemples et recueil de fables, on passe � une histoire comprise comme processus et dot�e d�un sens. Michelet n�h�site pas � reprendre les � exemples �, mais en les int�grant dans le processus qu�il met en �vidence. L��laboration de la pens�e historique va de pair, chez lui, avec un v�ritable travail sur les sources : contrairement � l�image qu�on a parfois voulu donner de lui, il est un des premiers historiens � travailler syst�matiquement sur les archives. Il existe selon Michelet des lois, des principes de l�histoire, qui, pour lui, se r�sument dans la loi du progr�s. En ce qui concerne la conception de l�histoire, l�exemple de Vico permet d�insister sur la r�elle influence exerc�e par la pens�e italienne. Les Allemands � en particulier Kant, Herder et Hegel � ne sont pas les seuls � avoir r�fl�chi sur le sujet. L�inventeur de l�expression � philosophie de l�histoire � est par ailleurs fran�ais : Voltaire, en 1765, publie un ouvrage intitul� : Philosophie de l�histoire. La philosophie de l�histoire est une des pr�occupations essentielles du romantisme. De nombreux auteurs s�efforcent de construire une vision universelle, avec ce que ce projet peut avoir d��pique. On songe notamment � Ballanche, Quinet et Hugo. Dans l��criture de l�histoire au xixe si�cle, il faut accorder une place � l��criture symbolique. Pour les romantiques, les figures de style ne sont pas seulement des ornements. Un des premiers ouvrages importants consacr�s � Michelet, L�Art de Michelet dans son �uvre historique, de Lucien Refort (1923), insiste notamment sur ce point. Le symbole est une all�gorie pouss�e dans le d�tail, tandis que l�image est un symbole � l��tat d�embryon. S�y produit une confusion entre l�id�e et l�image ; la distinction entre abstrait et concret se trouve effac�e. Le symbole n�est pas clos ; il ouvre la voie � une multitude d�interpr�tations. Il est le premier support du mythe, � condition d��tre d�velopp� dans un r�cit. Sur cette question, Marion Moreau renvoie aux ouvrages bien connus de L�vi-Strauss, Eliade et Gilbert Durand. Fabienne d�Amico. Sur cette question du mythe et de l�illusion, comment est-il possible de concilier ce que tu as dit avec les propos de Lucie Lagard�re ? Je renvoie � la page 4 de ton texte o� tu expliques que l�homme est cause de lui-m�me et qu�il n�y aura de droit v�ritable que quand � l�idol�trie aura compl�tement disparu parmi les hommes �. Michelet voit Vico en philosophe voltairien, ce qui n�est pas tout � fait le cas ! Marion Moreau. Michelet n�est en effet pas un lecteur fid�le de Vico. Fabienne d�Amico. Il y a chez lui comme l�id�e que la mise en r�cit r�dime la fable, au sens o� elle conduit � r�duire les illusions. Marion Moreau. C�est tout l�enjeu de la refondation mythique au xixe si�cle : on rejette l�illusion, mais le mythe peut �tre porteur de sens. Cela renvoie au choix d�une �criture l�gendaire et mythique. Le mythe n�est pas la fable. Il est tourn� vers l�avenir, et, en l�occurrence, vers l��ducation du peuple, car c�est au peuple qu�il faut parler. Or, l��ducation populaire est la grande question du xixe si�cle : quelle est la meilleure mani�re d�y parvenir ? Fabienne d�Amico. Il faut mettre en r�cit et faire en sorte que le h�ros soit une incarnation de l�essence du peuple, qu�il marque la fusion avec l�esprit collectif. Marion Moreau. Et cela n�est pas sans poser de probl�me, notamment dans la derni�re partie du si�cle, o� se d�veloppe la perspective d�un monde transform� en caserne. On pense notamment � la Prusse, telle que la per�oivent les Fran�ais. Certains critiques ont vu dans le fait que Michelet se lance dans la r�daction d�ouvrages d�histoire naturelle le signe d�un retrait : il s�y r�fugierait parce que l�histoire dont il �tait le t�moin ne suivait pas le cours qu�il esp�rait et qu�il avait pr�vu. Le vrai peuple, pour Michelet, ce sont finalement les paysans. Le peuple des villes n�est plus, quant � lui, qu�un peuple d�grad�. Mais comment repr�senter le peuple ? En utilisant un �chappatoire : il met en sc�ne l�homme de g�nie attach� au peuple. Bernard Le Drezen. Dans Nos Fils, Michelet avouera am�rement n�avoir pas su faire parler le peuple� Delphine Pion. Le projet de L�gendes d�mocratiques�tait tr�s important pour Michelet. Il s�y lance apr�s l��chec de 1848. Bernard Le Drezen. De ce point de vue, ce n�est pas par hasard qu�il choisit de parler de la Pologne. En 1848 encore, la lutte pour la libert� de la Pologne �tait un sujet qui avait mobilis� les foules � d�mocrates � et les orateurs populaires en France. Pour autant, on peut s�interroger sur ce choix : n�est-il pas un peu �tonnant que Michelet, l�anticl�rical, c�l�bre dans ses L�gendes la catholique Pologne ? Delphine Pion. Il insiste en fait sur Kosciuszko, figure relativement � la�que �, qui �tait all� combattre aux �tats-Unis avec La Fayette et qui a inclus dans son arm�e les paysans, c�est-�-dire le peuple. Il est pour cette raison le h�ros national embl�matique dont r�ve Michelet. Un peu de la m�me mani�re, les Russes auxquels Michelet s�int�resse, toujours dans le cadre des L�gendes d�mocratiques, sont les D�cembristes. Michelet republie par ailleurs les L�gendes d�mocratiques en 1863, lors de la derni�re insurrection polonaise, ce qui prouve l�importance qu�il leur accordait. S�bastien Baudoin. Trouve-t-on chez Michelet l�id�e qu�il faut obligatoirement passer par une phase de d�cadence pour pouvoir rena�tre ? Que la barbarie peut avoir des aspects positifs ? Lucie Lagard�re. Chez Chateaubriand, le barbare, c�est le Turc. On trouve chez Vico l�id�e des temps barbares revenus. Toutefois, les barbares ont l�avantage d��tre aussi intuitifs que les premiers hommes : le regard port� sur eux n�est donc pas uniquement n�gatif. Ils apportent le chaos, mais aussi l�imagination. S�bastien Baudoin. Il y a une diff�rence majeure pour Chateaubriand entre les Turcs et les Arabes : � ses yeux, les Turcs sont les destructeurs de la Gr�ce, tandis que les Arabes sont les porteurs d�une tr�s grande culture. Sarga Moussa �voque cette question, parmi d�autres, dans son ouvrage intitul� La Relation orientale. Lucie Lagard�re. Pour en revenir au symbole, celui-ci, chez Michelet, est calqu� sur l�all�gorie. Marion Moreau. Ce qui en jeu, c�est la fusion entre l�id�e et l�image. Le symbole est plus riche que l�all�gorie. Lucie Lagard�re. Au tournant du xviiie et du xixe si�cle, on r�fl�chit beaucoup � cette question. Goethe, par exemple, distingue le symbole et l�all�gorie. Le symbole donne vie � l�id�e. |
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